lundi 4 janvier 2016

Comment interpréter une planète rétrograde en astrologie ?


Notre société technique et extravertie a peu l’habitude d’explorer par implication directe le monde magique. L’implication est directe lorsque la personne devient son propre laboratoire, lorsqu’elle commence à ressentir les courants d’énergies subtiles qui l’entourent et la composent. Quant au monde « magique », si décrié par la rationalité scientifique et la tradition intellectuelle contemporaine, comment le définir puisqu’il est précisément ce qui ne se décrit ni par la raison ni par l’objectivité ? Il est composé de l’ensemble des phénomènes réputés incompréhensibles que la pensée passe le plus souvent sous silence en les jetant négligemment dans la poubelle des hasards et des illusions : synchronicités, guérisons par les mains ou à distance, magie des pentacles, lieux et objets « chargés », télépathie, apparitions d’êtres non charnels, intuitions, états d’Eveil, joie sans causes, contact sensible avec les plantes, chamanisme, etc. La liste serait aussi longue qu’hétéroclite puisque nous ne possédons pas aujourd’hui, à l’instar des théories scientifiques sur le monde objectif, de modèle cohérent capable d’ordonner tout cela.
L’astrologie a bien sur un pied dans le monde magique. Régis Dutheil y voyait un système de synchronicités permanent[2]. Alexander Ruperti, lors de ses séminaires, récusait sans cesse la thèse des « influences astrales » et préférait parler de ciel intérieur analogue au ciel extérieur. Quoi qu’il en soit il n’existe aujourd’hui en science aucune force connue capable d’expliquer le phénomène astrologique et de le classer dans l’univers de l’objectivité rationnelle. De là à le jeter dans la poubelle des illusions il n’y a bien sûr qu’un pas… qu’il faut bien se garder de franchir !
Pour parler symboliquement, la journée se compose en moyenne de douze heures de jour et de douze heures de nuit. En d’autres termes, un cycle total de manifestation procède autant de l’objectivité solaire avec ses valeurs de raison, de conscience, de lucidité, de maîtrise et de force que de la « subjectivité » lunaire avec ses humeurs liées à sa sensibilité au monde invisible, celui de la nuit. L’un sans l’autre serait terrifiant. Le jour sans la nuit nous conduirait rapidement au totalitarisme d’une conscience qui chercherait à tout contrôler au nom du bien, du vrai et de la rationalité technique. La prédominance de la nuit rappellerait le fonctionnement des sociétés préscientifiques où les jeteurs de sorts et les sorciers font la loi en s’appuyant sur la peur des gens. Or nous avons développé, depuis Descartes, une « science du jour » capable de changer les conditions objectives de notre vie, il nous manque encore une « science de la nuit » afin de comprendre comment fonctionnent ces forces « psychiques » qui animent et organisent la réalité invisible au moins autant que la causalité scientifique. Une journée se compose de deux fois douze heures, un cycle d’expérience a autant besoin de la clarté que de l’obscurité pour accomplir son cercle parfait.

Planètes rétrogrades

Planètes rétrogradesDans un thème astrologique, les planètes directes nous parlent de notre manière de vivre dans le jour, les planètes rétrogrades de notre exploration du monde de la nuit. Longtemps la clarté a valu sur le sombre à tel point que la rétrogradation des planètes dans le thème natal était considérée comme un phénomène négligeable où comme une souffrance liée à on ne sait quel « karma négatif ». La nuit est-elle négative par rapport au jour ? La personne qui affirme cela révèle simplement qu’elle est encore prisonnière de sa culture, d’une culture qui n’a de cesse de considérer l’objectivité et la raison comme seuls moyens de connaissance. En réalité les personnes porteuses de planètes rétrogrades dans leur thème astrologique sont à cent lieues de ce débat : elles vivent dans le monde de la nuit. Et si souffrance il y a, car souffrance il y a, c’est lorsqu’elles cherchent à utiliser leurs planètes rétrogrades comme des planètes directes sous la pression des « bons » conseils de leur entourage. Car une planète directe aime bien conseiller : « bouge-toi un peu, fais un effort, pratique un sport » dit vaillamment Mars direct à Mars rétrograde ; « exprime-toi, concentre-toi un peu, sois plus curieux ! » pérore un Mercure direct qui cherche à réveiller un Mercure rétrograde ; « participe plus à la vie sociale, prends ton espace ! » encourage un Jupiter direct. Chacun le sait, les bonnes intentions pavent l’enfer de larges avenues. L’enfer des planètes rétrogrades, c’est de s’efforcer avec conscience de suivre les conseils des planètes directes. Elles vont alors à contre courant de leur nature profonde.
Si celles-ci sont peu prolixes en conseils comme leurs consœurs directes, elles ne sont pas avares en affirmations péremptoires : « la vérité c’est que le monde manque de chercheurs spirituels ! » affirme unilatéralement un Mercure rétrograde en Sagittaire ; « il faut pratiquer une discipline spirituelle au quotidien afin que cela devienne une habitude de vie ! » répète à qui veut l’entendre un Saturne rétrograde en Sagittaire et en maison VI… tout en culpabilisant de ne pas y réussir chaque jour ; « l’amour est une romance où des choses extraordinaires vont nécessairement prendre place » aime laisser entendre un Neptune rétrograde en V… malgré les nombreuses désillusions qu’il a déjà traversées. Car les planètes rétrogrades sont tellement absorbées par la vérité qui habite leur âme qu’elles ne voient plus le monde du jour, elles se laissent volontiers aller à croire que cette vérité-là, qu’elles cherchent avec l’avidité d’un nouveau converti, est universelle.
Sur le thème astrologique, lorsqu’une planète rétrograde, elle revient vers le Soleil qu’elle a laissé derrière elle en prenant de la vitesse. Elle remonte en quelque sorte le mouvement de la vie symbolisé par la roue zodiacale, littéralement « le serviteur de la vie »[3]. Cette façon d’avancer à contre-courant a deux conséquences : la fonction psychologique concernée n’est plus soutenue par la force vitale des habitudes ni par celle de l’égrégore du groupe. Elle se sent comme « hors circuit », abandonnée de l’aisance caractéristique des planètes directes qui sont soutenues par les acquis du passé, l’éducation et la force des consensus collectifs. Elles expérimentent alors une sorte de chaos, un sentiment d’incompétence, l’impression de ne pas savoir faire selon les standards de leur environnement. A cette confusion s’ajoute une avidité pour la recherche de nouveaux chemins : avidité de savoirs avec Mercure, expérimentations amoureuses répétitives et difficilement explicables avec Vénus, recherche de modes d’action non compétitifs et non-violents avec Mars. Tout se passe comme si la planète rétrograde avait pour mission de découvrir puis d’affirmer une nouvelle manière d’être, une manière encore inconnue et incompréhensible pour les porteurs de planètes directes. La seconde conséquence est un peu subtile à percevoir : une planète rétrograde semble se soumettre aux « dictats » normatifs des personnes porteuses de planètes directes, mais, en réalité, tout cela glisse sur elles et elles n’en font finalement qu’à leur tête. Elles sont tellement plongées dans leur subjectivité, dans leur nuit intime, dans la perception de ces pépites de sens qui brillent comme des étoiles dans le firmament de l’Obscur, que le monde extérieur ne les intéresse absolument pas. Un enfant avec Mercure rétrograde en XII se questionnera très tôt sur l’existence de Dieu, en VIII sur son propre fonctionnement psychologique tel que ses rencontres le lui révèle, en IV sur la nature des liens familiaux qui tissent sa propre identité… alors, dans ces conditions, comment peut-il s’intéresser au fonctionnement du pied à coulisse et aux derniers résultats sportifs ? Ces questionnements sont toujours intimes et « secrets », ils n’apparaissent pas extérieurement. Pour une raison simple : les planètes rétrogrades sont mal outillées pour s’exprimer. Elles ne savent tout simplement pas comment faire. Mercure ne sait pas dire ce qui le préoccupe intimement, même si, en signe d’air, il n’est pas avare de paroles… tant que cela ne le concerne pas directement ; Vénus rétrograde n’a jamais appris à dire « je t’aime » même si l’amour et la beauté occupent une place prépondérante dans la vie de la personne ; Saturne rétrograde ne sait pas dire « non » et refuser quelque chose qui ne l’intéresse pas. L’incompétence de la rétrogradation dans le monde extérieur n’a d’égal que sa compétence dans l’exploration de sa vie intérieure. Mais comprenons-nous bien : il ne s’agit pas du psychologue qui a appris sa science sur les bancs de l’université ! L’exploration de la nuit, nous l’avons souligné, suppose que la personne soit en permanence son propre laboratoire. Elle est comme immergée en elle-même et incapable de parler de son expérience en cours. Elle-même ne sait pas où elle va. Elle a déjà franchi un grand pas lorsqu’elle accepte cette marginalité naturelle et ne cherche plus à imiter le comportement des planètes directes.
Le pas suivant consiste à comprendre que les lois du monde magique sont inversées par rapport à celles du monde objectif. Avec Mars direct, il faut se battre pour affirmer ses points de vue et se faire une place au soleil ; avec Mercure direct il faut avoir du répondant et savoir argumenter ses analyses pour convaincre ; avec Saturne direct il faut prendre des responsabilités et assumer joyeusement le sentiment de solitude issu de sa position sociale. Inversement, avec des planètes rétrogrades il s’agit idéalement d’apprendre à se réaliser dans le non-effort. Les « il faut » des autres les agacent profondément. Le non-effort consiste à laisser vivre la nouvelle vie qui hante le cœur, à accepter les nœuds psychologiques qui surgissent, à conserver une foi sans attentes vis-à-vis du nouveau cristal de sens qui deviendra pleinement conscient au moment de la conjonction entre la planète qui rétrograde et le Soleil[4]. Arrivée à ce point, la personne commence à comprendre de l’intérieur que ce qu’elle avait toujours perçu comme un handicap était en vérité une grâce. La grâce de la profondeur et de l’inspiration. Combien de Mercure rétrogrades chez les orateurs ! Combien de Vénus rétrogrades chez les hommes politiques porteurs de valeurs, combien de Mars rétrogrades chez les apôtres de la non-violence, de Jupiter rétrogrades chez les réformateurs sociaux et de Saturne rétrogrades qui surent changer le vieil homme qu’ils étaient en un nouvel homme ! Bien sûr ces exemples font plus figures d’exceptions que de cas généraux, mais ils nous montrent comment nous pouvons transformer une rétrogradation si nous décidons de l’accueillir, de la prendre en main et de reconnaître le travail qu’elle accomplit au fond de la psyché. Comment se fait le retournement ? Par la reconnection de la fonction planétaire au ressenti intérieur de l’être, par son contact toujours plus intime avec son âme, avec son Soleil.

Évoquons à grands traits chacun de ces retournements

Avec Mercure, la pensée se désintéresse du monde objectif et se tourne vers l’intérieur. Ce qu’elle questionne semble ne soucier personne. Elle voit soudain des détails invisibles aux yeux de ses compagnons, mais elle est incapable d’exprimer la nature de son nouveau monde tellement elle est lente lorsqu’il s’agit de dire quelque chose. C’est que la personne est engagée dans le long processus de la recherche d’une nouvelle manière de penser et de comprendre. Elle s’interroge beaucoup sur son propre fonctionnement psychologique, s’intéresse parfois à l’astrologie comme outil d’exploration de ses mystères intimes. Au bout du compte, lorsque Mercure sera sortie de la boucle de rétrogradation en progressions, elle aura développé une manière de voir et de dire qui pourra étonner ses compagnons par des intuitions qui semblent surgies des profondeurs de la nature.
Avec Vénus rétrograde, il est difficile de dire « je t’aime », d’exprimer ses sentiments et de se confronter à la vie réelle dans ses relations amoureuses. C’est que la personne porte en elle une image de l’amour très spéciale qui a peu à voir avec la nature de la personne aimée. Elle comprend peu ses motivations et pourquoi elle se retrouve sans cesse dans des schémas répétitifs qui lui semblent pourtant incontournables. Elle cherche au fond d’elle-même une nouvelle manière d’aimer. Selon la force de Mars, elle pourra séduire beaucoup en cherchant à travers ses multiples partenaires l’âme sœur qui les réunit tous, ou se réfugier dans une période monastique car personne ne semble la comprendre. L’art, son art à elle, sera souvent un moyen de dire ces valeurs profondes. Au terme de cette longue période de quête, la personne aura compris que la séduction est un obstacle à l’amour, elle deviendra porteuse de valeurs nouvelles par ce qu’elle est devenue.
Avec Mars rétrograde, la compétitivité, le plaisir de sentir l’énergie fuser et le goût du combat propres à la planète directe sont comme effacés. Le désir a des difficultés à s’exprimer lorsqu’il s’agit de satisfaire les besoins du moi. Se défendre, défendre ses intérêts personnels, n’a plus de sens. Évidemment, cette lacune est longtemps vécue comme de la faiblesse par le porteur d’un Mars rétrograde. C’est que la vie lui demande de prendre conscience de l’énergie vitale qui est à sa disposition et de la réorienter consciemment. Des techniques comme le taï chi pourront l’aider par exemple. Un jour, la personne comprend par l’expérience que son énergie et ses désirs sont infiniment plus efficaces lorsqu’ils sont mis au service d’une œuvre ou d’une activité impersonnelle qui ne nourrit pas son ego. Alors Mars retrouve sa fonction première : se mettre au service de la vie.
Avec Jupiter rétrograde, il est parfois difficile de prendre son espace et de réussir matériellement au sens où l’entend notre modèle de civilisation consumériste. Bien sûr, la personne participe à la vie sociale. Mais elle se sent tellement décalée ! Il existe une telle différence entre le fonctionnement de groupe qu’elle pressent comme possible au fond de son cœur et la réalité de sa vie socioprofessionnelle ! Chaque jour elle souffre de cette incompréhension viscérale. Pourtant, elle se sent protégée intérieurement par les anges. Cela lui donne la force de continuer et d’avoir foi dans sa vision. Arrivée au terme de ce processus de maturation intérieure consacré à la vision d’une nouvelle manière de concevoir le sens de la communauté et l’usage de l’argent, ses compagnons viendront la chercher pour lui proposer des responsabilités professionnelles où elle aura la possibilité de rénover le tissu social grâce à sa simple présence et aux évidences qui auront poussé en elle.
Avec Saturne rétrograde, la fonction « interdit » est tournée vers l’intérieur et sans efficacité par rapport aux demandes du monde extérieur. Aussi la personne a-t-elle de la difficulté à dire « non » tout en culpabilisant d’avoir cédé si facilement à la demande de son ami(e) ou de ses enfants. Un jour, elle comprend qu’un « non » est en réalité un « nom », son nom. L’affirmer pleinement revient à se mettre debout, à renoncer à se prendre pour dieu en cherchant sans cesse à être parfaite, et à affirmer depuis le cœur de son cœur son identité profonde. Une identité qui remplace enfin le nom du père absent, manquant, ou parfois trop autoritaire (si Saturne rétrograde est fortement valorisé dans le thème). Saturne rétrograde offre l’opportunité à la personne de renouveler complètement son identité. Jung est sans doute un bon exemple de cela. En général ces personnes se sentent fragiles et démunies par rapport à la « dure réalité de la vie », mais c’est qu’elles ignorent encore tout de leurs ressources. Il leur faut souvent des conditions difficiles pour réaliser à quel point elles sont fortes et capables de faire face aux difficultés. Leur résistance psychique est sans égale car Saturne, en se tournant vers l’intérieur, est un bon outil pour gérer le processus de métamorphose et de reconstruction du moi. Une reconstruction fondée sur les valeurs du Soi, du Soleil de naissance, et non plus sur l’éducation et la tradition.
Quant aux rétrogradations d’Uranus, Neptune et Pluton elles nous offrent l’opportunité de contacter directement la qualité d’énergie de la planète. Avec Uranus rétrograde la personne se sent radicalement différente des autres et a un besoin de liberté non négociable. Elle développe une sorte de toucher mental où elle devient capable de sentir la présence des Idées platoniciennes. Avec Neptune, elle apprend la transparence en s’ouvrant toujours plus au rythme du cosmos qui la porte de sommets extatiques en vallées profondes d’ombres et de nudité. Avec Pluton, elle commence à sentir dans son corps les forces de mutations qui sont à l’œuvre dans chacune de ses cellules. L’angoisse incompréhensible qui la hantait jusqu’à présent se montre enfin sous un nouveau jour, celui de la vie qui cherche un chemin dans sa matière corporelle.

Que dire encore des rétrogradations ?

Que dire, si ce n’est accentuer une fois de plus leur importance dans le thème astrologique ! En fait chaque planète devrait être lue non seulement en signe, maison et aspect mais aussi dans sa relation de phase avec le Soleil. La boucle de rétrogradation des planètes intérieures est l’occasion de reconnecter la pensée (Mercure) et les valeurs (Vénus) aux besoins essentiels de l’être humain, aux besoins du Soi. Quant à la boucle de rétrogradation des planètes extérieures, elle tente de corriger tous les excès et les peurs générés dans l’emploi de celles-ci depuis leur conjonction avec la Soleil (les excès, le sentiment de toute puissance) et le carré croissant à l’astre du jour (les peurs, les décisions avortées). En d’autres termes, chaque planète directe porte le niveau de conscience généré lors de la précédente boucle de rétrogradation. Que serait en effet le jour sans la nuit ?

[1] Cet article évoque le sens des planètes rétrogrades sur un thème astrologique. Ces idées sont développées, avec des exemples d’interprétation, dans un ouvrage du même auteur publié aux éditions de Janus : Planètes rétrogrades, terres intérieures.
[2] Régis Dutheil, « un nouveau modèle temporel : synchronicité et a-causalité dans l’univers supralumineux ». Revue de biomathématique n° 97, p 27 (1987).
[3] D’après le Larousse « zodiaque » viendrait de zooi-dia-kon ou zooi eikon, c’est-à-dire « image d’animaux ». C’est peu vraisemblable car quatre signes ne sont pas zoomorphes et, surtout, le principe qui consiste à vouloir tirer l’origine à partir de la figuration dérivée semble défectueux. C’est comme si, par exemple, on essayait de tirer l’étymologie de « Citroën » à partir des chevrons de la marque. On peut cependant imaginer une autre étymologie à partir de Zoe diakonos ,  diakonossignifiant « serviteur » et zoe, la « vie » : le « serviteur de la vie ». Le  mouvement du Soleil sur l’écliptique renvoie à la « vie » (zoe) et le dessin des signes renvoie à son « serviteur » (diakonos). Il existe donc douze manières de servir la vie, c’est-à-dire la Grande Déesse, notoirement mise en scène dans les douze Travaux d’Hercule.
[4] Cela n’est vrai que pour les planètes qui naviguent à l’intérieur de l’orbite terrestre, Mercure et Vénus. Les planètes extérieures rétrogradent lors de leur opposition au Soleil, par conséquent l’interprétation sera un peu différente.

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